Archives expositions collectives 2020
Communiqué de presse
Pensée en résonance avec la 16èe Biennale d’Istanbul, Le Septième Continent, dont le curator éait Nicolas Bourriaud, l’exposition Permafrost rassemble des installations, sculptures, vidéos et dessins, en grande partie co-
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
La fonte actuelle du Permafrost sert de point d’ancrage à l’exposition, pensée comme une métaphore des bouleversements actuels ou imminents. Ce nom est attribué aux sols constamment gelés qui recouvrent un quart de la surface de l’hémisphère nord. Soumis au dérèglement climatique, ces sols fondent et libèrent de grandes quantités de méthane et de carbone. Leur fonte est à l’origine de nombreux bouleversements en tous genres : phénomènes d'érosion, disparition de lacs, glissements de terrain, affaissements du sol. Cette manifestation désastreuse bouleverse l'écosystème des espèces végétales et animales, libère et propage des bactéries et virus jusqu’alors inconnus car gelés depuis des milliers d'années. Les habitants et travailleurs sur place sont pour leur part en outre confrontés à des aléas de bâtiments en cours d'effondrement, et à des activités locales – de vie et d'emploi – de plus en plus réduites et fragilisées.
L'exposition collective Permafrost explore plus particulièrement comment les systèmes actuels (naturels, économiques et symboliques) évoluent et se transforment dans un mouvement permanent et incontrôlable de morphogenèse. Les œuvres, posant la réalité comme une science-
Dora Budor crée de larges dioramas inspirés par trois peintures de tempêtes de J. M. W. Turner : dans de grands vivariums, des pigments s’activent selon les sons émis par des chantiers de construction proches et forment des microcosmes désolés.
Eloise Hawser a filmé le plus grand centre de recyclage d’Istanbul : il en résulte une installation vidéo qui explore les enjeux économiques et sociaux soulevés par ces circuits de recyclage.
Les dessins de Deniz Aktaş, parfois monumentaux, représentent des rebuts et en révèlent l’ambiguïté formelle, quasi romantique.
Nina Beier s’empare d’objets trouvés, à forte connotation culturelle : des lavabos de luxe, des cigares ou des chaises de massage, qu’elle détourne en leur greffant d’autres éléments ou matériaux. Ses œuvres se jouent des mythologies de consommation contemporaine : ils en dévoilent le pathétique et l’obscénité.
Nicolas Lamas montre une série de photocopieurs désossés sur lesquels il socle de faux bustes antiques : différentes formes du savoir se télescopent, de la culture antique à celle de la reproduction et de l’immédiateté.
Michael E. Smith hybride des objets usuels usagés, abandonnés et glanés, souvent avec des restes d’animaux. Il conçoit des vanités contemporaines, symboles de perte et d’une société de consommation déclinante.
Max Hooper Schneider compose un théâtre d’ombres, un théâtre de l’absurde pour lequel des marionnettes entrent en mutation et proposent un jeu autour des notions de supériorité et d’espèces.
Ozan Atalan observe les conséquences de la construction du nouvel aéroport d’Istanbul. Il en tire une sculpture tragique, une carcasse de buffle, devenue objet de contemplation et emblème figé de l’extinction.
Le duo Pakui Hardware se penche sur la médecine et le bio-
Enfin, Rochelle Goldberg immerge une pièce en bronze dans une installation repensée pour l‘exposition. Elle explore les relations entre matériaux, naturels ou industriels, entre formes, figuratives ou non, entre registres d’objets, utilitaires ou non, leurs interactions, leurs évolutions : elle crée des œuvres qui lui échappent, autonomes.
Commissaires : Vincent Honoré, Directeur des expositions, Caroline Chabrand, Curator et Rahmouna Boutayeb, chargée de projets, assistés de Taddeo Reinhardt.
En partenariat avec IKSV Istanbul Foundation for Culture and Arts – 16ème Biennale d’art d’Istanbul, avec le soutien de Fluxus Art Projects et de l'Institut Culturel Lituanien.
Exposition du 1er février au 30 août 2020. MO.CO Panacée, 14 rue de l'Ecole de Pharmacie – 34000 Montpellier. Tél. : +33 (0)4 34 88 79 79. Ouverture du mercredi au dimanche de 12h à 19h.
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