Archives expositions collectives 2019
Le thème retenu en 2019 par les organisateurs du festival est: "Terra Nostra, le temps de l'Anthopocène". Selon le terme défini par le prix Nobel de chimie Paul J. Crutzen, qui évoque la puissance de l'homme, ses impacts sur le climat, la biodiversité et les ressources, constat est fait que la terre en elle-
Jocelyne Alloucherie a ainsi, en 2008, fait le constat au large de la côte nord-
D'autres photographes se sont livrés à des travaux documentaires moins critiques, mais tout aussi éloquents. Après une décennie passée à documenter des expéditions lointaines dans l'Everest, l'Antarctique, le Gange comme Giulio Di Sturco, Pete Mc Bride a parcouru le Colorado proche de son domicile, puis le Grand Canyon, la plupart du temps en tant que marcheur sur une distance avoisinant les 750 km sans piste. Aurore Bagarry effectue celui des glaciers alpins dans une vision colorée revitalisée. Ursula Bohmer documente la variété des races bovines qui se sont développées dans le contexte des différentes cultures européennes et en dressent un certain portrait. Pour sa part, le Japonais Yoshinori Manutani, intrigué par la présence de perroquets à Tokyo où il réside, saisit l'installation de ces oiseaux présents par milliers dans la ville à laquelle ils se sont parfaitement adaptés. Pour sa part, le photographe Ingar Krauss, également jardinier et éleveur, se livre à une reconstitution poétique et personnelle d'un monde voué à disparaître. Ses tirages sophistiqués, encadrés avec soin, constituent une métaphore, une expression de la vitalité mais aussi de la fragilité de la nature et de ses fruits. Amélie Chassaray met également en scène les fruits choisis au marché pour retrouver l'harmonie souhaitée avec la nature à travers une sérénité dans l'art de l'observation.
En parallèle à ces témoignages, les artistes abordent également les écosystèmes à travers le dynamisme des nouveaux équilibres générés par la mise en danger de la diversité des espèces. Menant leurs recherches en collaboration avec des scientifiques et des activistes, ils évoquent la possibilité de développer une pensée de vie procédant d'un alliage de savoirs sensibles et cognitifs, une écosophie renforçant les rapports entre l'environnement, les échanges sociaux et la subjectivité humaine.
Inspiré par le projet de l'horloge de 10 000 ans de la fondation Long Now, Ian van Coller a commencé à collaborer avec des scientifiques pour créer un art qui incite le spectateur à réfléchir aux vastes échelles du temps géologique – passé et futur – enregistrées non seulement sur la glace terrestre, mais aussi dans les arbres, les sédiments et les fossiles. Il a accompagné pour ce faire en 2015 une équipe de géo-
Henk Wildschut s'est pour sa part lancé dans une enquête sur la question de l'alimentation et ses malentendus ; il s'avère que le discours sur l'agroalimentaire peut être affiné indéfiniment et que cela permet bien souvent d'examiner ses supposés avantages ou inconvénients sous un nouveau jour. Il a ainsi constaté que selon les pratiques, l'augmentation de la production peut par exemple améliorer le bien-
Dans le cadre de sa participation à la manifestation nationale "L'engagement", une section de l'exposition présentée au Quadrilatère, intitulée "La clairière", présente des oeuvres issues de la collection du Centre national des arts plastiques (Cnap). Ce point est celui où les artistes, avec les philosophes et les poètes, situent l'origine de la civilisation. En un moment de fin de cycle et d'une prise de conscience écologique mondiale. Il s'agit d'y réinventer les conditions d'une coexistence harmonieuse entre les formes de vie.
La 16e édition des Photaumnales présente plusieurs autres expositions dans les Hauts-
Communiqué de presse
Organisée par l'association Diaphane, Pôle photographique en Hauts-
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Gilles Aillaud
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Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -
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