Archives expositions collectives 2019
De tout temps, la forêt a suscité dans l'imaginaire commun une fascination mêlée de peur et d’enchantement. Refuge du vivant, du sauvage, du sacré, le monde sylvestre représente ce qui échappe – quand il le peut -
Dans un contexte marqué par la montée de préoccupations environnementales et écologiques sur la destruction des forêts primaires, ce projet engage une réflexion anthropologique et artistique autour d’un thème qui a donné naissance à de nombreux chefs-
Guidé par des veilleurs visionnaires qui, pour nourrir leur art ou le régénérer, réellement ou métaphoriquement, font de multiples aller-
Laure Prouvost, Parle Ment Branches (détail), 2017, galerie Nathalie Obadia
Ariane Michel, Les Yeux ronds, vidéo en couleur, 2006, collection de l’artiste
La lisière
Espace de liberté ou d’ensauvagement, « la lisière » de la forêt représente l’une des frontières physiques et symboliques du monde civilisé. Les artistes de la modernité – Gauguin, Derain, Picasso – ne cessent de franchir ce seuil en quête de renouveau, fascinés autant par le « modèle » de la nature sauvage que par celui des « primitifs » : formes brutes et expressives des arts extra-
Chez Zadkine, ces influences croisées se retrouvent, des Vendanges à ses « totems » de bois encore tout empreints de leur histoire végétale. Son enfance russe s’y lit en filigrane, comme chez Natalia Gontcharova : la forêt y révèle une infinie puissance d’invention de récits et de formes.
Après-
Les artistes contemporains -
Genèse
La forêt apparaît comme l’image d’une matrice du vivant, création -
La forêt symbolise également le dépassement des catégories rationnelles et dualistes : c’est au cœur d’une jungle – celle du Douanier Rousseau – que Victor Brauner fait apparaître son
La forêt nous rappelle que nous sommes partie prenante d’un milieu, où tous les êtres nouent des alliances pour la vie. Tous y sont également soumis aux lois de l’entropie, de la dégradation et de la génération mêlées. C’est de cette ambiguïté, taboue aussi bien dans la société que dans le champ de l’art, que s’emparent André Masson ou Hicham Berrada.
Communiqué de presse
« Les sculpteurs de ma génération […] et moi-
Puisant à des sources multiples – poésie, philosophie, sciences – Le Rêveur de la Forêt croise les époques, les médiums et les genres avec presque une centaine d’œuvres d’une quarantaine d’artistes. Grâce à des prêts exceptionnels de musées, de collections privées ou d’artistes, l'exposition éclaire de manière inédite l’œuvre d’Ossip Zadkine, la matérialité vivante caractéristique de ses sculptures et leur lien organique à la forêt. Autobiographique, le titre de l'exposition renvoie au sculpteur, à son attachement intime à la forêt.
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Exposition du 27 septembre 2019 au 23 février 2020. Musée Zadkine, 100 bis rue d'Assas – 75006 Paris. Ouverture tous les jours sauf le lundi de 10h à 18h. Fermé le 25 décembre et le 1er janvier.
Max Ernst, La Dernière forêt, 1960-
Bois sacrés, bois dormants
Grande inspiratrice de légendes, contes et croyances, la forêt cristallise les projections collectives et intimes. Zadkine dès son enfance a intériorisé, puis fréquemment revisité les mythes antiques qui lui sont liés, dans d’immenses statues-
Autour de ces figures de la métamorphose se déploie dans l’atelier tout un monde de créatures sacrées ou imaginaires, merveilleuses ou menaçantes. « Le bois sacré » est peuplé des bestiaires fantasmés surgis des imaginaires de Jean Carriès à Laurie Karp en passant par Joseph Beuys.
La forêt est aussi l’une des images de la psyché, révélée dans le sommeil ou par la création comme en témoignent les œuvres de Rodin, du duo Berdaguer et Péjus… Elle se mue chez Ernst en univers onirique qui semble échapper aux lois de la raison. Signes à déchiffrer, transes et substances psychédéliques, les forêts « pensent » en images selon l’anthropologue Eduardo Kohn.
Un « bois dormant » aussi touffu que celui des rêves et des peurs ancestrales dans la Forêt noire d’Eva Jospin, une forêt inconsciente pour accéder à cet autre en nous, ce sauvage qui nous est nécessaire et qui, comme nous le montrent les artistes, insiste.
Ouvres de : Guillaume Apollinaire | Karel Appel | Jean Arp | Bard Patrick | Christophe Berdaguer et Marie Péjus | Hicham Berrada | Joseph Beuys | Constantin Brancusi | Victor Brauner | Marc Couturier | André Derain | Jean Dubuffet | Max Ernst | Pascale Gadon-
Commissariat scientifique
Noëlle Chabert, directrice du musée Zadkine
Jeanne Brun, directrice du FMAC
Assistante d’exposition : Léa Jauregui
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -
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