Archives expositions collectives 2021
Exposition du 13 juin au 05 septembre 2021. Centre international d’art et du paysage -
Le texte de Flora Katz, commissaire de l’exposition
« Il n’est pas toujours facile d’envisager la terre comme un être vivant*1 : de percevoir ses mouvements très lents ou trop rapides, de comprendre ses cycles avec ses relations de cause à effet souvent lointaines. La vie à elle-
Du parasite à l’œuvre sensible
L’exposition La vie à elle-
Depuis la pandémie, l’exposition a été repoussée deux fois : elle devait avoir lieu à l’été 2020, puis en mars 2021. Au fur et à mesure, nous nous sommes détaché.e.s de l’image du parasite, peut-
Proposer une œuvre ou une exposition sensible, ce serait rendre les capacités esthétiques à l’œuvre elle-
*1 La terre comme être vivant est un postulat du scientifique James Lovelock. James LOVELOCK, La terre est un être vivant, l’hypothèse Gaïa, 1979, Paris : Editions du Rocher, 1986 (traduction française).
Isabelle Andriessen s’attache à étudier les moyens d’animer physiquement les matériaux inanimés (synthétiques) afin de leur fournir leur propre métabolisme, comportement et action. Ses sculptures sont des personnages actifs qui habitent l’espace liminal entre sculpture et performance. Ils deviennent persistants et contagieux ; ils refusent de rester fixes et s’étendent, deviennent des transmetteurs étranges, composés de matériaux qui agissent et évoluent, apparemment hors de contrôle, et souvent irréversiblement.
Multidisciplinaire, la pratique de Bianca Bondi est avant tout centrée sur l’idée de processus. Elle choisit ses matériaux pour leurs propriétés intrinsèques ou leur potentiel de transformation au cours du temps. Inspiré par les sciences occultes, son processus de travail peut être comparé à une pratique rituelle ou à une alchimie instinctive. En favorisant des mutations possibles entre les éléments qui constituent ses pièces, elle en fait les acteurs de lentes performances, à la fois sur des échelles macro et microscopique. L’artiste relie ces rencontres organiques à des situations actuelles ou à l’histoire des lieux en question, et soutient un discours écologique en tentant de nous rapprocher de l’intangible.
Le travail de Dora Budor s’adapte à l’architecture et aux environnements existants qu'elle s'approprie à travers le son, la sculpture et l’installation. S'ensuit une interdépendance de sens entre l’œuvre et son hôte, dans laquelle les caractéristiques du contexte sont amplifiées ou réactivées.
Incluant du béton, de la terre, de la mousse et du lichen, mais aussi des empreintes de plantes et d’animaux, les œuvres évolutives de Tiphaine Calmettes activent les récits qui informent notre rapport au monde. Sous la forme de « narrations comestibles », ses objets et ses récits prennent vie en revisitant le partage, la convivialité, à travers les saveurs et les rencontres.
Depuis le milieu des années 90, et la création d’Incident.net, Grégory Chatonsky travaille sur le Web et sur son affectivité. À partir de 2001, il commence une longue série sur la dislocation, l’esthétique des ruines et l’extinction comme phénomène inextricablement artificiel et naturel, imaginaire et matériel. Au fil des années, il s’est tourné vers la capacité des machines à produire de façon quasi autonome des résultats qui ressemblent à une production humaine ou qui en diffèrent. Ces différents fils sont devenus convergents grâce à l’imagination artificielle.
Les sculptures de Rochelle Goldberg sont structurées par la logique de l’introaction – terme qui désigne un ensemble de relations dans lequel la frontière entre une entité et une autre est continuellement minée. Dans le travail de l'artiste, l’introaction opère tant au niveau de la forme que du contenu.
Enfin, dans sa pratique de la sculpture, Laure Vigna interroge les états de transformation et les formes intermédiaires. Elle s’intéresse à l’expérience de la matière comme moyen de repenser les processus de production dans une relation éthique et écologique.
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -
Communiqué de presse
Le Centre international d’art et du paysage présente du 13 juin au 5 septembre sur l'île de Vassivière l'exposition La vie à elle-
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jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…