Archives expositions collectives 2019
Exposition du 23 novembre 2019 au 20 septembre 2020. Musée régional d’art contemporain Occitanie / Pyrénées-
Toutes les disciplines pratiquées par les artistes dans l’art contemporain sont ici utilisées comme modalités d’enregistrement du monde et du merveilleux caché dans les replis de ses lois physiques et matérielles. Leur regard minutieux et empathique témoigne d’un rapport tant direct qu’empirique avec leur sujet d’étude, à plusieurs niveaux : l’immersion sensible dans le paysage, la pratique expérimentale et/ou une approche conceptuelle d’enregistrement et de protocole des données captées. Le paysage, avec ses reliefs, sa texture, ses échelles, ses flux et contre-
Nombre d’artistes, que ce soit avec des matériaux formels basiques ou des technologies de pointe, mettent en jeu le corps humain dans leurs propositions, clairement présent ou seulement suggéré. Car l’humain est constamment impliqué dans un réseau de forces au sein d’un système vivant, fait de connexions et de déconnexions, d’assemblages et de ruptures. C’est en fait notre regard sur le monde qu’explore l’exposition, chargé de projections narratives et de déterminismes historiques et culturels, du visible et de l’invisible. Les perpétuels mouvements du monde, entre ordre et chaos, avec ses changements d’état constants, jouent comme une métaphore de notre relation au monde.
Considérant cet inventaire du monde réalisé par des artistes, on peut évoquer le nombre croissant des chercheurs se penchant sur les ressources du biomimétisme animal et végétal, défini par Janine Benyus en 1997, qui fait appel au transfert et à l’adaptation des principes et stratégies élaborés par certains organismes vivants et écosystèmes, pour améliorer la compatibilité des sociétés humaines avec la biosphère. Le biomimétisme, alternative tant technlogique que philosophique, représente une opportunité inédite d’innovation responsable : s’inspirer du vivant et tirer parti des solutions et inventions qui y sont produites, éprouvées par 3.8 milliards d’années d’évolution, telles les formes et les morphologies naturelles. En prenant les systèmes biologiques comme modèle, il devient possible de réconcilier les activités industrielles et le développement économique avec la préservation de l’environnement, des ressources et de la biodiversité.
Mais dans l’exposition La mesure du monde, demeurent la capacité de mystère de notre environnement et l’émotion dégagée par la sensibilité artistique : une émotion qui naît à la fois des mécanismes naturels autonomes, mais également de ce qui, précisément, se refuse à toute étude rationnelle et/ou scientifique. La nature elle-
Avec des œuvres de Dove Allouche, Marie Cool & Fabio Balducci, Caroline Corbasson, Attila Csörgo, Edith Dekyndt, Hugo Deverchère, Julien Discrit, Roberto Evangelista, Anne-
Commissaires d’exposition : Sandra Patron et Clément Nouet
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -
Communiqué de presse
En parallèle à l’exposition personnelle consacrée aux travaux récents d’Abdelkader Benchamma, le Mrac Occitanie présente un ensemble d’oeuvres dressant un inventaire sensible et poétique de notre terre et de ses lois physiques. Bon nombre d’artistes invités dans cette exposition collective ont déjà été cités sur ArtCatalyse, dont la veille éditoriale s’attache régulièrement à « prendre la mesure du monde ».
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Gilles Aillaud
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Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…