La Lumière des Mondes

Domaine des Etangs, Massignac

24.05 - 15.12.2019

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Communiqué de presse

Le titre de l’exposition collective La lumière des mondes s’inspire de l’oeuvre de Kiki Smith, The Light of the World, un cyanotype suggérant une cartographie d’étoiles. Cette technique ancienne actuellement réutilisée par les artistes plasticiens, combine photographie et gravure, et plonge l’oeuvre dans une intemporalité.

Le parcours de l’exposition, proposant un voyage au coeur de l’origine, s’articule autour de la nature, de l’exposition du féminin et du masculin, de l’équilibre des forces complémentaires et de la transformation.

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Marika Prévosto

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Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent

En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.

Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-Paul de Vence. Tél. : +33 (0)4 93 32 81 63. Ouverture tous les jours de 10h à 18h.

Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.

Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-Sartoux. Tél. : +33 (0)4 93 75 71 50. Ouverture du mercredi au dimanche de 13h à 18h.

À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.

Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…

Exposition du 24 mai au 15 décembre 2019. Le Domaine des Etangs – 16310 Massignac. Tél. : +33 (0)5 45 61 85 00.

Pour Propagazione, Giuseppe Penone inscrit son empreinte digitale sur la toile et fait rayonner l’onde de celle-ci en cercles concentriques, dévoilant ainsi un arbre. Plongée à l’intérieur de l’écorce, l’oeuvre symbolise notre positionnement dans le monde et la façon dont nous pouvons agir sur notre environnement. Fall, les racines déployées dans le ciel du pommier reversé de Kris Martin montrent que quelque chose dans notre société ne fonctionne pas.

L’exposition se veut aussi une célébration de la Mère Originelle, représentée par des artistes comme Louise Bourgeois, Niki de Saint Phalle, Annette Messager ainsi qu’à travers des statuettes provenant du Ghana, d’Océanie et d’Egypte. La sculpture murale inédite Lili ou Tony de Niki de Saint Phalle voisine avec un masque de corps Makondé du Mozambique, utilisé lors des rites initiatiques de l’adolescence. L’histoire de la conception se poursuit avec Claude Lévêque et son néon écrivant C’est la vie avec une écriture enfantine. Les sculptures de déesses résonnent avec la poupée de Pascale Marthine Tayou en verre soufflé de Murano. Dans ce même esprit de rapprochement et d’influences fertiles, est présenté un tableau aborigène représentant le serpent arc-en-ciel. Le serpent est en effet le symbole de l’énergie vitale, représenté aussi par Anselm Kiefer et Kiki Smith ou encore Jean-Marie Appriou. Il est par ailleurs matérialisé comme symbole de la métamorphose par Anish Kapoor. Sa pièce Chamber 3, sculpture en albâtre dont l'intérieur dessine un jeu de cercles à la feuille d'or, est une allégorie de l'alchimie. Elle évoque le renouveau nécessaire à entreprendre pour préserver notre monde.

La lumière – élément majeur souligné dans le titre de l'exposition – inonde la grande tapisserie réalisée au fil d'or Alquimia 002 par l'artiste colombienne Olga de Amaral. La lumière d'or donne des forces et invite à prendre le chemin de la connaissance et de la beauté. La plasticienne indienne Barthi Kher met en couleur cette passerelle vers la conscience universelle avec son travail au bindi, symbole indien du 3ème œil. La connaissance ancestrale est recueillie dans les pages du livre de plomb d'Anselm Kiefer recouvertes de vert et de bleu, ode aux éléments. La pièce Rising Sun de Mark Handforth, prêt du Frac Poitou-Charentes, recrée in situ un lever de soleil à base de néons. Ainsi, la lumière voyage et rayonne vers le Sun de Ugo Rondinone installé à l'entrée du Domaine face à la Laiterie, espace de l'exposition collective. Enfin Sam Falls, dont la résidence est évoquée ci-dessous, tisse le lien vers la nécessité pour les artistes de donner des réponses avec leur travail aux contexte écologique actuel.

Les artistes : Olga de Amaral / Jean-Marie Appriou / Miquel Barceló / Louise Bourgeois / Jean Dubuffet / Jeremy Demester / Sam Falls / Antony Gormley / Mark Handforth / Romuald Hazoumè / Anish Kapoor / Wang Keping / Bharti Kher / Anselm Kiefer / Claude Levêque / John Mawurndjul / Kris Martin / Henri Matisse / Annette Messager / Wangechi Mutu / Giuseppe Penone / Niki de Saint-Phalle / Pablo Picasso / Kiki Smith / Pascale Marthine Tayou

Commissaires d’exposition : Hervé Mikaeloff et Ingrid Pux

Résidence de Sam Falls au Domaine des Etangs

Dans le cadre de la nouvelle exposition, l’artiste Sam Falls a réalisé sur place en avril 2019 une œuvre qui demeurera sur place ensuite. Il a utilisé les techniques qui lui sont propres : choix d’éléments végétaux insérés sur des toiles déposées à même le sol, imprégnées par le soleil et la pluie, et augmentées de pigments de couleurs brunes, rouges et vertes. Il dessine ainsi la trace du paysage qu’il a composé avec les plantes, pierres et feuillages locaux. Sam Falls, né dans le Vermont, vit aujourd’hui en Californie, qu’il a choisie pour la diversité des forêts qui recouvrent le territoire. Au regard des enjeux climatiques et notamment des forêts qui brûlent là où il s'est établi, il devient un acteur de mémoire.