Archives expositions collectives 2018
Dans la Rome antique, le terme genius loci signifiait littéralement un esprit protecteur, un ange gardien ou une divinité naturelle. Peu à peu, il a évolué pour faire référence aux qualités impliquées dans la manière dont un espace est appréhendé et défini. Dans cette exposition, l'expression latine est prise comme point de départ d’une exploration de ce qui, concrètement et qualitativement, définit un lieu et si cette allégorie contribue encore à la définition de son identité. L'exposition examine la relation entre la structure d'un centre d'art, ses propriétés formelles et sa signification en tant qu'objet lié à d'autres objets qui lui ressemblent. En d'autres termes, comment la production d'un centre d'art est-
Lorsque nous parlons de genius loci, il s’agit généralement de faire référence au caractère distinctif ou unique qui définit un lieu. Néanmoins, après avoir considéré le parc et les bâtiments de cette ancienne source thermale qui abritent un centre d'art, il apparaît clairement que ce lieu est un palimpseste où l'on peut apercevoir les strates de temps, les interventions et les individualités superposées. Le passé, le présent et le futur se heurtent parfois mais finissent par s’installer dans une continuité et produisent ainsi un espace de mémoire et de durée. Pour la plupart, les artistes invités à participer à l’exposition Genius Loci s’inspirent directement du contexte géographique, historique et architectural du centre d’art. Eric Hattan et Lei Saito se sont concentrés sur la structure formelle du site. Le premier est intervenu directement dans le bâtiment afin d’en révéler les espaces résiduels ou fantômes. La seconde s’est inspirée de l’architecture du terrain pour proposer de nouveaux paysages à la fois poétiques et comestibles, invitant les visiteurs à vivre sa cuisine existentielle. Avec sa contribution, Géraldine Longueville a créé sa propre expérience gustative en s’inspirant de l’environnement naturel du centre d’art. Utilisant un répertoire des plantes natives du site, elle propose aux visiteurs une librairie et une bande son spécifique à ce lieu. Alors que l’œuvre de Dector & Dupuy provient également du jardin qui entoure le centre d’art, ils étendent leur proposition au-
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -
Exposition du 15 septembre au 09 décembre 2018. Parc Saint-
Alors que les pièces de Melanie Bonajo, Irma Name et Julian Sartorius ne sont pas basées sur le contexte spécifique du parc Saint Léger, chacune interroge à sa manière l’esprit de lieu et son rôle dans la création, l’identité et l'appréhension du contexte. Ces artistes interprètent la relation entre le corps et son environnement et jouent avec les limites pour révéler des espaces et des souvenirs virtuels. Leur travail met en évidence le fait que le genius loci n'est pas la révélation de quelque chose dont l'existence est intemporelle mais qu’il est plutôt lié à la production d'événements. L'esprit d'un lieu est donc une manière créative et poétique d'observer et de comprendre notre environnement tout en mettant l'accent sur le mouvement dans l'espace et le temps.
Commissaire : Catherine Pavlovic
Les artistes invité.es : Melanie Bonajo, Dector & Dupuy, Eric Hattan, Irma Name, Geraldine Longueville, Lei Saito, Julian Sartorius
Coïncidence ou non, Le Parc Saint-
Eric Hattan, Mine de rien, 2018
Communiqué de presse
Tout lieu possède-
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Gilles Aillaud
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Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Lei Saito, sans titre, 2018