Circulation(s), festival européen pour la jeune photographie

Le CentQuatre Paris

20.04 - 21.07.2019

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Communiqué de presse

Le festival revient au CentQuatreParis pour sa 9ème édition pour présenter une trentaine d’artistes sélectionnés lors d’un appel à candidatures international ainsi qu’une galerie et une école invitées. Le festival s’inscrit en outre dans la saison France-Roumanie en exposant quatre jeunes artistes roumain.e.s. Sous la nouvelle direction artistique du duo The Red Eye, le festival s’organise sous la forme de cinq ateliers, dont deux sont évoqués ici : « Le paysage photographique : entre constat et néo-romantisme » et « Le territoire, des signes et des identités ».

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Gilles Aillaud

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Marika Prévosto

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Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent

En coproduction avec les Musées des beaux-arts de Rennes et de Saint-Rémy de Provence, cette rétrospective parrainée par la Fondation d’Entreprise Michelin est la première grande exposition consacrée à l’artiste depuis 10 ans. Une cinquantaine de tableaux provenant de grandes collections publiques et privées seront exposés au FRAC Auvergne.

Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-Paul de Vence. Tél. : +33 (0)4 93 32 81 63. Ouverture tous les jours de 10h à 18h.

Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.

Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-Sartoux. Tél. : +33 (0)4 93 75 71 50. Ouverture du mercredi au dimanche de 13h à 18h.

À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.

Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…

Exposition du 20 avril au 21 juillet 2019. Le CENTQUATRE PARIS, 5 rue Curial – 75019 Paris. Ouverture du mercredi au dimanche de 14h à 19h.

L’artiste russe Anna Cherednikova, en perpétuelle migration, s’est sans cesse adaptée à de nouveaux lieux, traînant ses racines d’une ville à l’autre. Elle aime l’idée que la Terre soit un seul et même jardin où chaque plante aurait la même valeur, sans hiérarchie. Résidant actuellement en Provence, elle est fascinée par les mauvaises herbes, qui grandissent là où rien ne devrait pousser, résistant aux fortes températures et aux vents puissants malgré la volonté humaine de les éradiquer.

Le Finlandais Jaakko Kahilaniemi possède 100 hectares de forêt parmi les 26 millions d’hectares comptabilisés dans son pays (71,6 % de la surface du pays). Il cherche à trouver de nouvelles manières de penser, expérimenter et ressentir la forêt. Il utilise à cet effet des objets trouvés, et des sculptures qu’il y fabrique. Ses photographies baignent dans une atmosphère secrète et mystérieuse.

Minimal Republics nomme une série d’actions sur le paysage de Rubén Martín de Lucas, qui répondent à un exercice performatif :

1- s’approprier 100 m² de terrain

2- dessiner une frontière

3- habiter à l’intérieur.

Les résultats sont de « micro-états éphémères » dont la limite utilise toujours la géométrie, le critère le plus artificiel pour une frontière, dont la durée n’excède pas 24 heures et dont le seul habitant est l’artiste espagnol lui-même. Des situations ridicules et absurdes, documentées sous la forme de photographie et de vidéo aérienne, qui nous invitent à réfléchir à la nature artificielle et éphémère de toute frontière et mettent en lumière avec beaucoup d’humour l’étrange besoin de possession que l’on exerce vis-à-vis de la Terre.

Le projet de Nelson Miranda, Fundaçào for do emigrante portuguès no mundo, débuté en 2016, se développe sur les ruines d’une ville satellite installée dans les années 1980 dans une région forestière au Nord du Portugal. L’institution, utopie partiellement construite par un migrant vénézuélien, prétendait accueillir les migrants arrivant au Portugal. Cette initiative privée fut un échec, notamment par manque de financement. Abandonné, le complexe est aujourd’hui vandalisé, et occupé par des groupes d’extrême droite.

La série de Yorgos Yatromanolakis, The Splitting of the Chrysalis & The Slow Unfolding of the Wings, est inspirée des rites de passage qui marquent la transition d’une phase de la vie à une autre. Dans son travail, le photographe capture le processus interne de la métamorphose. En raison d’un retour inattendu sur ses terres natales, il s’est retrouvé face à une réalité dystopique. Alors confronté au traumatisme de son passé, il a créé un nouveau monde, un lieu mystérieux. Et dans ce site liminaire, métaphoriquement perçu comme le cocon d’une chrysalide, tout est mouvement. Cette expérience est reliée aux processus biologiques de transformation inhérents à la nature, avec lesquels l’artiste s’identifie. La série de l’artiste constitue le focus de la galerie photos.