Archives expositions collectives 2021
Communiqué de presse
Si au Domaine de Chaumont-
La visite du château a permis la découverte des Paysages de Paul Rebeyrolle, densément peuplés de matières naturelles en relief débordant du châssis, ainsi que l'ensemble peu connu des Phénomènes de Jean Dubuffet, une série d'estampes noir et blanc faisant jouer l'infinie diversité des effets de matière. Il a également été possible – ce n'est pas souvent le cas – de pénétrer dans la chapelle du château et parcourir des yeux l'enchevêtrement prolifique des éléments végétaux de toutes sortes recueillis par le duo Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger dans les jardins du Domaine, séchés puis accrochés dans l'architecture de la chapelle comme un extraordinaire jardin suspendu, intitulé Les pierres et le printemps. Sheila Hicks, après une précédente intervention dans la galerie du Fenil, a posé ses constellations de laine et de soie en haut de l'escalier d'Honneur, comme les satellites d'un jardin planétaire multicolore.
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Au fil du parcours on ne doit pas manquer la bibliothèque métamorphosée par l'alchimie de Pascal Convert. L'artiste a utilisé le procédé de la « cristallisation au livre perdu » en versant du verre en fusion sur des livres. En résultent des ouvrages fantomatiques, cristallisés, porteurs de mémoire vitrifiée. Les restes du livre initial demeurent au cœur de la sculpture. L'empreinte, la trace, sont des thématiques récurrentes dans l'oeuvre de Pascal Convert, liée au thème de la guerre, de la destruction et de la résistance. C'est précisément dans la bibliothèque des Broglie du château, détruite par un incendie en 1957, que l'artiste a choisi d'installer ses livres cristallisés par le feu, comme un juste retour des ouvrages brûlés. Entre le château et la cour de la ferme, un détour est à prévoir pour découvrir les discrètes lianes et guirlandes de feuilles façonnées en céramique par Safia Hijos.
Trois œuvres arachnéennes, chacune à sa manière, sont installées dans les galeries de la cour de la ferme.
Direction of Consciousness a été créée spécifiquement pour Chaumont-
La fragile construction de Carole Solvay, intitulée L'arbre à palabres, descend en s'éparpillant depuis le lustre de l'Asinerie. La fragilité de sa composition en plumes et brindilles tressaillant au passage du visiteur n'autorise néanmoins pas une approche directe, juste la contemplation aérienne vibrante de nuées translucides. Non loin, est suspendue dans la Grange aux Abeilles l'oeuvre Nuage d'épines et de lichen de Chris Drury. L'aspect monumental de l'installation contraste avec la finesse de sa texture, toute en lichen et brindilles. Cernée de filins brillant à la lumière, elle évoque indéniablement l'aspect d'une explosion atomique, ici transférée dans la forme d'un champignon sauvage surdimensionné, l’Amanita virosa ou Ange destructeur. C’est l’un des champignons les plus toxiques. Les champignons peuvent nourrir, tuer, guérir ou altérer l’esprit. Ils sont l’organisme le plus étendu sur terre et sans eux, la vie cesserait. Ils décomposent la matière morte en un sol sur lequel une nouvelle vie va pouvoir pousser.
Chris Drury explique ainsi la nature de son œuvre : « ils participent ainsi au cycle de la vie, de la mort et de la régénération. Grâce aux champignons, notre monde est transformé et renouvelé. C’est à travers le mycélium et les hyphes qui le constituent que les arbres, interconnectés par leurs racines, communiquent. Les champignons font le lien entre les espèces. Ils n’utilisent pas la lumière pour la photosynthèse comme le font les plantes, mais sont plus proches des animaux car ils doivent chercher de la nourriture et digérer les aliments en excrétant des acides à l’extérieur d’eux-
Sans oublier la grande histoire d'amour de Fabien Mérelle avec l'arbre, racontée par l'artiste sous le titre L'arbre au corps dans une galerie de la cour Agnès Varda. Tout un scénario se développe au fil des dessins où apparaît chaque fois la figure de l'artiste, vêtu d'un pyjama, en étroite relation avec les grands végétaux. “Travailler minutieusement pour rendre pensable l’impensable” : ces mots sont ceux de l'artiste, lorsqu’il décrit la façon dont il dessine. Ces dessins, l’artiste aime à s’y attarder, le plus longtemps possible, y ajoutant des détails jusqu’à parvenir à un niveau de réalisme impressionnant. Pourtant, les situations qu’il relate placent l’humain au cœur d’un imaginaire évoquant volontiers les rêves, les métaphores : mutations corporelles, animalité, sensations de vertiges ; des scènes intrigantes qui se déroulent presque toujours sur un espace blanc, infini. Non loin, les Nuages de François Réau accaparent l'oeil, d'abord dans leurs dimensions monumentales, puis dans leur finesse vus de près. Seuls trois immenses dessins occupent les murs, évoquant la sublime et fragile beauté de notre univers. Une vaste tenture extérieure de Joël Andriananomearisoa, Les herbes folles du vieux logis, clôture cette partie du parcours, associant diverses matières industrielles dans un dégradé vertical imitant du gris au bleu en passant par le vert les couleurs de la nature.
Parcours d’art du 19 mai au 1er novembre 2021. Domaine de Chaumont-
A ne pas rater avant de quitter le Domaine, la création design végétale imaginée par Patrick Nadeau, une magnifique installation vivante, suspendue dans les hauteurs de la serre. L’installation Rainforest 4 est conçue comme un collage de paysages. Une pluie de Tillandsias usnéoides traverse une forêt tropicale pour tomber sur de grandes flaques turquoises découpées dans un tapis de Monstera…. Les Tillandsias usnéoides sont très courantes dans le sud des Etats-
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -