Communiqué de presse
Première commissaire invitée dans le cadre du projet de plateforme de création porté par les Tanneries, Léa Bismuth associe les œuvres de dix artistes nés entre 1973 et 1983 avec celle de Guy Debord (1931-
Le titre de l’exposition est tiré de l’ouvrage d’astronomie qu’Auguste Blanqui, théoricien de la Commune, écrivit en prison où il passa plus de 30 ans de sa vie. Le ciel étoilé visible à travers la lucarne de sa cellule le fait méditer sur le caractère mécanique des lois qui régissent l’univers et nos destinées humaines, mais aussi sur leurs combinaisons infinies. Révolté par les injustices sociales françaises au 19ème siècle, il prône la nécessité de raccorder « le monde tel qu’il est et le monde tel qu’il pourrait être appelé à devenir », soit l’utopie d’un bien commun inaliénable.
Léa Bismuth a utilisé ce manifeste pour sonder les utopies nouvelles de la création artistique en quête de déploiement de sens. Les artistes qu’elle a choisis, photographes, vidéastes ou enregistreurs de sons, gomment les visions fatalistes et généralistes du monde avec des actions originales, fines, intensives et ouvertes. En effet, ces médias capturent et restituent le réel en sondant, fouillant et révélant la matière du monde.
Le projet de Léa Bismuth s’est développé à travers un principe d’écriture collective entre elle et les artistes sélectionnés, puis à travers la production d’oeuvres spécifiques pour l’exposition.
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Gilles Aillaud
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Marika Prévosto
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sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Extraits de la note d’intention de Léa Bismuth
“ Seul le chapitre des bifurcations reste ouvert sur l’espérance. N’oublions pas que tout ce qu’on aurait pu être ici-
“Aujourd’hui, en France, alors que les élections présidentielles se préparent, beaucoup de lycées portent le nom d’Auguste Blanqui. Mais peu d’entre nous se souviennent qui il est, le sens de sa vie, l’énergie qui le poussait. Nous avons oublié que l’appel aux astres est aussi une manière de vivre, ancrée dans une réalité, ici et maintenant, dans les faire artisans tout autant que dans les gestes artistiques : Blanqui nous apprend que ces pratiques sont une seule et même chose, et qu’il nous reviendrait d’en prendre acte, et de ne pas tarder. Ainsi, si Rebecca Digne filme les gestes d’un charpentier traçant des lignes à la craie sur le sol, c’est pour mieux élever la carte étoilée et en faire une charpente, c’est-
Il s’agirait d’ouvrir la brèche d’une métaphysique qui s’enracinerait dans le sol, car la contemplation du ciel étoilé, loin d’être une simple distraction, est aussi un regard reporté vers le bas, propre à l’observation des villes, des champs, des océans et de ceux qui les habitent, c’est-
Guy Debord, dans son film In girum imus nocte et consumimur igni, fait écho à la mélancolie du texte de Blanqui, qui, comme lui, tourne la nuit et est consumé par le feu : Blanqui constate en effet, à la fin de son texte sublime et inspiré, une absence de “progrès”, et pressent la puissance d’un éternel retour des forces en présence. Il incite donc à ne pouvoir en rester là, et nous invite à prolonger l’écriture des bifurcations, en refusant les lignes droites : c’est pourquoi le son des étoiles de Charlotte Charbonnel ou le reflet des constellations dans les miroirs d’Edouard Wolton nous rappellent qu’il faut poursuivre, en le réactivant, le geste de lever les yeux. Et si les Spectacles sans objet de Louise Hervé et Chloé Maillet font revivre Saint-
Exposition du 23 avril au 27 août 2017. Les Tanneries centre d’art contemporain, 234 rue des Ponts -
Archives expositions collectives 1er semestre 2017
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