Archives expositions collectives 1er semestre 2017
Extraits du dossier de presse
Présentée au CEAAC, l’exposition En l’occurrence a été conçue à partir d’une sélection d’oeuvres issues de la collection du Frac Alsace installé à Sélestat. Le commissariat a été assuré par les étudiants de la promotion 2016/2018 du Master « Critiques-
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Gilles Aillaud
Important
Marika Prévosto
À
sandie hatem
jul 1 à 2h10 PM
Gilles Aillaud, Le silence sans heurt du présent
En coproduction avec les Musées des beaux-
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Exposition du 10 décembre 2016 au 05 mars 2017.
Fondation Maeght, 623 chemin des Gardettes – 06570 Saint-
Exposition du 10 décembre 2016 au 30 mars 2017.
Espace de l’Art Concret, château de Mouans – 06370 Mouans-
À l’Espace de l’Art Concret, mettant en jeu le concept d’art total dans C’est à vous de voir..., , Pascal Pineau investit les espaces du Château pour en retrouver la fonction originelle, interrogeant la valeur d’usage des œuvres. Expérimentant les limites du décoratif et de l’ornemental, il ouvre un dialogue entre pièces issues de l’artisanat, du design, objets de brocante et œuvres d’art ‘proprement dites’. Ainsi, les salles d’exposition se transforment en une succession d’espaces domestiques fictifs. Cuisine, bureau, salon, chambre d’enfant, suite parentale… chaque pièce peut se percevoir comme un portrait en creux de l’artiste qui pose un regard introspectif sur une trentaine d’années de pratique artistique.
Sur l’invitation de Pascal Pinaud, Alexandre Curtet, fondateur de Loft interior designers, a été sollicité pour concevoir l’aménagement intérieur de ces espaces en dialogue avec ses œuvres, mais aussi celles d’artistes avec lesquels ce dernier partage des affinités esthétiques, comme Noël Dolla, Mathieu Mercier, Natacha Lesueur, Philippe Ramette…
Exposition du 17 mars au 21 mai 2017. CEAAC Centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines, 7 rue de l’Abreuvoir -
L’exposition En l’occurrence propose une réflexion sur les modalités d’apparition et de perception de l’oeuvre d’art. Le terme « occurrence » renvoie à la fois à ce qui advient, à un événement, une circonstance fortuite, inopinée. Il peut également évoquer une rencontre, une occasion, suggérant « ce qui se passe sous nos yeux ». C’est cette idée d’une « expérience sur le point de se produire » qui a nourri ce projet.
L’exposition s’attache aux différents procédés mis à la disposition du spectateur afin de participer à une expérience artistique dont les subtilités sont révélées, au même titre que les oeuvres, par l’espace dans lequel elle a lieu, à un instant précis. Si la question du visible est inhérente à l’Art, chaque oeuvre possède cependant ses propres mécanismes d’activation.
Par quels moyens l’oeuvre est-
Plus que le phénomène de création, ce sont les subtiles conditions de visibilité d’une oeuvre et sa capacité à créer un lien avec son observateur, qu’il est ici question de mettre à nu. À la manière d’interfaces sensorielles, les dispositifs que l’on retrouve dans la sélection d’oeuvres proposée font appel à l’expérience sensible du spectateur en instaurant un véritable jeu de confusion : à travers les notions de présence et d’absence, les travaux de mounir fatmi, Laurent Montaron, Philippe Gronon et Étienne Charry appellent à la sollicitation de sens a priori contradictoires ou contrariés. Stéphane Lallemand, Pierre Savatier et Raphaël Denis, mais aussi François Yordamian et Eleftherios Amilitos proposent quant à eux de perturber les mécanismes de la vision en instaurant une lecture complexe et détournée de l’image. Les oeuvres de Maïder Fortuné, Marc Bauer, Clément Cogitore et Bertrand Gadenne plongent le spectateur dans une ambiance surprenante, à l’aide de dispositifs provoquant une apparition évanescente. On trouve enfin dans le travail de Vladimir Skoda, Pierre Gaucher, Susan Morris et Claire-
Mettre à mal les habitudes de perception du regardeur : voilà, en définitive, le point de rencontre dissimulé derrière les différents paramètres que proposent les oeuvres, poussant le spectateur à devenir l’acteur d’un procédé sensoriel. C’est une invitation déroutante que l’exposition adresse à ce dernier, celle d’accepter, de s’abandonner à de nouvelles conditions d’expérimentation à partir de son statut d’observateur. Construit en 1902, l’espace du CEAAC porte en lui son passé d’ancien magasin de verrerie et de porcelaine. S’écartant de l’esthétique du white cube traditionnel, il propose une configuration atypique qu’il convient de comprendre et respecter pour permettre aux oeuvres d’investir cet espace. Prenant en compte les particularités du lieu, la scénographie de l’exposition s’est dessinée de façon à éclairer d’un nouveau jour la collection du Frac Alsace. Il s’agissait à la fois d’éviter les interférences avec les éléments architecturaux, qui auraient pu nuire à la perception des oeuvres, tout en tirant profit de l’espace à disposition afin de produire un dialogue inédit entre le lieu et les oeuvres exposées.
© ArtCatalyse / Marika Prévosto 2007 -